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La Médaille militaire dans l’histoire

L’empereur Napoléon III

             La Médaille militaire est instituée, 50 ans après la Légion d’honneur, le 22 janvier 1852 par Napoléon III. Il  entend ainsi honorer les mérites de ses meilleurs hommes de troupe et augmenter les moyens à sa disposition pour récompenser ses soldats.
             Au début, le nouveau ruban jaune et vert suscite plus de méfiance que d’enthousiasme de la part des soldats. Tout change lors de la deuxième cérémonie de remise de décoration, le 10 mai 1852. Ce jour-là, Louis Napoléon décore 1.705 soldats et sous-officiers devant 80.000 soldats et une foule immense de Parisiens massés sur le Champ de Mars.

            Mais surtout, il fait avec habileté, le même jour, le choix d’épingler la décoration sur l’uniforme de deux nouveaux maréchaux de France, en « récompense suprême ». Cette initiative, étendue plus tard aux généraux et aux amiraux ayant rendu des services exceptionnels, assure pour toujours le prestige de la              Médaille militaire.

            L’acte est symbolique : les soldats les plus anonymes et les plus grands chefs de guerre sont réunis sur un pied d’égalité sous une même devise « Valeur et Discipline ». Depuis, l’histoire de la Médaille militaire se confond avec celle des grands conflits du XXème siècle :

  • 1ère Guerre mondiale : 950.000 médaillés, la plupart à titre posthume

  • 2nde Guerre mondiale : 300.000 médaillés

  • Guerre d’Indochine : 12 000 médaillés

  • Guerre d’Algérie : 38000 médaillés

           Quelques décorés célèbres

  • Les grands maréchaux et généraux : Joffre, Foch, Gallieni, Leclerc, de Lattre de Tassigny, Juin, Lyautey

  • Des généraux étrangers : Pershing, Eisenhower, le maréchal Montgomery

  • A titre exceptionnel, des chefs d’Etat et de gouvernement : sir Winston Churchill et le Président Roosevelt

  • Des héros de guerre : l’aviateur Georges Guynemer, le résistant Jean Moulin

  • Le fanion de la 3ème compagnie du 1er RCP, décoré au Liban en 1983, après la perte de 58 soldats lors d’un attentat.

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